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L'association est reconnue d'intérêt général du fait de son action à caractère culturel auprès d'un public très large, de sa gestion désintéressée faite par des bénévoles, et de son ouverture à des artistes, animateurs, photographes, graphistes.

Vu et/ou expérimenté

Cette rubrique dans Regard croisé est une invitation à partager des découvertes, à réfléchir sur un sujet, à témoigner de travaux artistiques qui sont en lien avec mes recherches, etc.

Carte blanche à Tino Sehgal

Info Expo / Palais de Tokyo / 12 octobre - 18 décembre 2016

Pourquoi fait-on la queue ? Après avoir acheter son billet d'entrée du Palais de Tokyo et traverser le rideau de perles, telle est la question.

Quand, enfin, un enfant vient vous chercher pour vous entrainer dans un Palais de Tokyo vidé de toute oeuvre, ce n'est plus nous qui posons la question mais lui, l'enfant. "Qu'est ce que le progrès ? " La conversation s'engage et je me demande alors si nous ne sommes pas sur la planète du Petit Prince...Entrainés dans une ballade malgré nous par des personnes de différents générations, la conversation se poursuit dans différents espaces du Musée, emplit de gens qui marchent, dansent et produisent des sons bizarres. Il faut avoir envie de s'aventurer hors de sa zone de confort pour découvrir une pièce toute noire dans laquelle on finit par pénétrer attirés par des voix étranges, ou pour se retrouver dans une salle ronde avec deux enfants qui jouent une scènette sur le futur.

Ce sont des "situations construites" selon Tino Sehgal, l'artiste qui a eu carte blanche pour occuper le Palais de Tokyo pendant 2 mois. Né en 1976, il a étudié l'art conceptuel et la danse, En 2010, je me souviens d'avoir été intriguée, de loin grâce à des articles de presse, par cette oeuvre qu'il proposait pour la première fois au Musée Guggenheim de New York. Il a représenté l'Allemagne à la Biennale de Venise et reçu plusieurs prix prestigieux. 

Au Palais de Tokyo, il réalise une oeuvre inclassable et touchante qui m'a enchanté pour ces deux raisons. A ressentir absolument avant le 18 décembre. 

Véronique Le Mouël - Novembre 2016

 

 

Que nous dit le mot Fraternité ici et maintenant, et que m'évoque t'il en tant qu'artiste ?

Info Livre / Philosophie et plus / Avril 2016

 

Que reste t’il de l’esprit du 11 janvier 2014 ? Y a t’il une alternative à la peur et à la logique sécuritaire ?

Telle est la question que pose Patrick Viveret, philosophe et magistrat, et qui nous invite à mieux connaître ce mot qui apparut aux cotés de

Liberté et Egalité dans la devise républicaine de la 1ère république en 1848. Jugé comme trop évocateur de sentiment à certaines époques, il subsista malgré tout, et fait encore partie de la devise qui nous unit en France.

L'auteur nous explique en quelques pages l’histoire et la valeur de ce mot si nécessaire aujourd’hui, tout comme d’autres mots essentiels à notre époque tourmentée. Est-ce utopique d’imaginer une citoyenneté terrienne qui porte en germe l’esprit de fraternité présent dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ? Patrick Viveret propose que la France renoue avec son génie propre qui est de penser son rapport à l’universel, au genre humain, au frater.

Les mouvements de citoyenneté fraternelle pour mieux réagir à la violence et au vide politique actuels illustrent des tentatives de chemin différent.

Sommes nous loin de la question de l’art ? De mon point de vue, quand il s’agit de changer le regard sur le monde, nous n’en sommes jamais loin.  Avec une vraie envie de partage, l'idée que nous avons de l'art se transforme peu à peu. J'aspire à y contribuer. 

Véronique Le Mouël - Avril 2016

Fraternité, j’écris ton nomPatrick Viveret - Edition Les Liens qui Libèrent, 2015, Paris

Et aussi : Le bonheur en marche - Patrick Viveret - Mathieu Baudin - Edition Guérin - Chamonix 2015

Penser le changement climatique avec des chercheurs et des artistes

Infos Expos / A la Sorbonne, Place du Panthéon / Octobre 2015

L’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a organisé du 20 au 30 octobre une « semaine durable » durant laquelle artistes et chercheurs ont partagé leurs réflexions sur l’évolution de nos sociétés dans le contexte du changement climatique.

« Au delà des constats et des diagnostics climatiques, il y a une dimension sensible que se joue, un état d’esprit, un appel à réaliser ce à quoi plus personne ne croit….Les mutations sociales et climatiques transforment radicalement le monde des imaginaires, à commencer par celui des artistes….Le passage d’un art ethnocentrique à un art au service des causes du monde, de la cause commune s’accélère.…Les pratiques artistiques entendent aujourd’hui incarner une certaine idée du changement par une pratique artistique du lien. »

Ces quelques lignes sont écrites par Yann Toma et proviennent du recueil qui témoigne du contenu de ces rencontres entre chercheurs et artistes, et propose de croiser les points de vue de différentes disciplines : philosophie, économie, mathématiques, géographie, etc. Yann Toma est artiste, professeur d’art plastique et directeur de la ligne de recherche Art&Flux. Il est aussi le commissaire de cette exposition à la Sorbonne, présentant des œuvres de Lucy+Jorge Orta, d’Olga Kisseleva, d’Olafur Eliasson, de Wen Fang, Barbara Portailler, etc.

Parmi les découvertes réjouissantes de nouvelles expressions et formes artistiques, j’ai reçu mon passeport de membre de la communauté Antartique Mondiale. Lucy+Jorge Orta sont les artistes à l’initiative de cette communauté qui grandit au fil des expositions. Un médiateur vous reçoit à un bureau étonnant, et fait part des valeurs d’entraide pour ce continent au climat extrême avant de tamponner votre passeport et de vous enregistrer.

Ainsi se déploie des œuvres qui témoignent d’un art vecteur de lien social, une activité qui appelle l’imaginaire de tous et invite à de nouveaux modes de pensée.

L’installation que j’ai imaginé et qui porte le nom « Œuvre ensemble pour le climat » s’inscrit dans cette mouvance, Art&Flux est une ligne de recherche qui m’intéresse et que je suis depuis pas mal de temps, et j’espère un jour pouvoir contribuer à leurs rencontres.

Véronique Le Mouël - Novembre 2015

 

Décollage artistique

Infos Expo / Fondation Cartier et Fondation Vuitton / Février 2015

« Contact » d’Olafur Eliasson et « Musings on a glass box» des architectes Diller Scofidio + Renfro sont deux expositions, si le mot exposition peut avoir encore un sens, à voir en ce moment à Paris dans deux fondations, celle de Cartier (30 ans) et celle de Vuitton (3 mois).

L’une comme l’autre invitent davantage à vivre des expériences qu’à regarder des œuvres : expériences du corps et des sens, dans des espaces conçus pour les mettre à l’épreuve. Rien d’éprouvant cependant, mais notre rapport au bâtiment de Jean Nouvel est soudain dérouté par une fausse vraie fuite d’eau après laquelle un seau se déplace pour en attraper les gouttes qui tombent du plafond situé 8 mètres plus haut.

Pendant que notre attention est mobilisée par ce seau à roulettes, les grandes surfaces vitrées de la fondation s’opacifient progressivement au point que le bâtiment semble se refermer sur lui-même. Dans une autre salle, nous découvrons un écran situé à l’horizontale à quelques centimètres du sol, et là, surprise si on prend le temps de s’allonger et de comprendre.

Notre rapport à l’espace et à notre déplacement est interrogé d’une autre façon par Olafur Eliasson dans l’installation « Contact » qui se termine le 22 février prochain à la Fondation Louis Vuitton. Il nous propose une visite au cœur d’une sorte de kaléidoscope à plusieurs facettes, car chaque salle est une facette proposée par celui qui nous invite à perdre nos repères. Notre image est reflétée, dupliquée, et parfois l’espace autour, au point de la rendre fugace et infinie.

Où sommes nous, qui sommes nous, quelle est notre place dans ces espaces métaphoriques. Est ce un voyage initiatique ? Le spectateur est plus que jamais dans l’œuvre, passager ou pilote, c’est selon chacun.

Quand la lumière flash vient éclairer telle un trombinoscope la source d’au qui jaillit dans le noir, nos yeux cherchent à saisir la forme qui s’inscrit sur nos rétines car ce sont chaque fois des des œuvres sculpturales qui apparaissent, et disparaissent tout aussitôt.

Emerveillement et/ou prise de conscience : dans un espace indéfini, l’objet sculpté dématérialisé, est insaisissable tant dans la matière que dans la forme, il ne peut être saisi que par le regard…

Véronique Le Mouël - Février 2015

 

 

 

Je suis, tu es, il est, nous sommes Charlie.

Dimanche 11 janvier 2015 - Boulevard du Temple

 

 

Quand il ne s'agit plus d'oeuvre mais d'être ENSEMBLE pour dire non, quand il s'agit d'être les uns avec les autres en même temps , sans distinction d'âge, de race, d'opinion politique ou de religion, debout pour réagir en silence à la violence, alors le mot ensemble prend tous son sens.

Les oeuvres viendront en leur temps.

 

Véronique Le Mouël - Janvier 2015

Une "Flamme éternelle" à découvrir dès à présent !

Info Expo / Palais de Tokyo / Juin 2014

"Flamme éternelle" est une installation de l'artiste suisse Thomas Hirschhorn à voir absolument en ce moment au Palais de Tokyo. L'artiste y est présent tous les jours de 12 h à Minuit et invite des philosophes, des écrivains, des poètes à dire des textes pour confronter leurs idées, leurs pensées. "L'audience sera créée par le contenu-même de la pensée-même" nous dit Thomas Hirschhorn.

On se sent bien dans cet incroyable capharnaum plastique qui donne un fort sentiment de liberté et d'ouverture, à la découverte de ce qui est produit par les pensées des intellectuels, les gestes artistiques du public qui s'empare du polystyrène, du scotch et des ordinateurs avec un plaisir non dissimulé, et, bien sûr, de l'oeuvre-même de Thomas Hirschhorn qui se transforme un peu plus chaque jour depuis 33 jours.

Convaincue de la force conceptuelle et plastique de cette installation, j'ai choisi de partager dans ce lieu avec quelques uns de mes amis et fidèles de l'Association Oeuvre Participative, un texte de la philosophe Joëlle Zask. Il est extrait des Actes du colloque sur le thème de la participation dans l'art qui a eu lieu au MacVal en décembre dernier. "La participation n'est pas un idéal à brader" nous dit elle dans ce texte intitulé "L'art participatif et sa portée critique". Même si Thomas Hirschhorn a éliminé de son vocabulaire le mot participation, et sans vouloir réduire son propos, son installation laisse libre cours à toutes sortes de participations. Tout comme cette "Flamme éternelle", le texte de Joëlle Zask est un aiguillon pour le projet que je porte, et m'incite à m'interroger sur le travail mené depuis 4 ans....

Véronique Le Mouël - Juin 2014

Ensemble !

Info Expo / Galerie Defacto La défense / avril 2014

Création participative en milieu urbain. Exposition du 4 avril au 28 juin à voir à la Gallery Defacto à la Défense.

 S’interroger sur l’intervention de la créativité artistique dans le paysage urbain, voilà une question posée dans un cadre intéressant, celui d’une galerie à la défense, avec un commissaire d’exposition réputé, Paul Ardenne. Il a choisit des artistes qui illustrent différentes tendances actuelles de modes coopératifs et différentes manière de les présenter: exploration du comportement individuel dans l’espace collectif sous forme de vidéos par Mélanie Manchot, invitations à l’action collective sur des places publiques restituées par la photo par Joël Hubaut, participation sur le lieu même de l’expo en invitant à pédaler sur un vélo pour donner de l’énergie qui s’affiche en direct sur un écran selon Yann Toma, etc. 

 

Quelques mois après le colloque cité ci-dessous, voilà un signe supplémentaire de l’intérêt de plus en plus grand porté à l’œuvre participative, ce qui est une bonne nouvelle !

Colloque au Mac Val sur la participation dans l'art, 6,7,8 décembre 2013

Info Colloque /10 décembre 2013

Pendant 3 jours, les thèmes de la participation des publics au processus de création, et de la participation des artistes à la construction de l'espace public ont été le centre des interventions de philosophes, de sociologues, d'artistes, de curateurs, etc.

 Ce sujet de la participation, proposé par les équipes du MAC/VAL, est "dans l'air du temps" pourrait on dire. Il est surtout le reflet d'une évolution du monde qui interroge le vivre ensemble, la manière de se comporter et de communiquer. Les échanges qui ont lieu et auxquels j'ai assisté vendredi 6 décembre, le livre qui rassemble les textes des différents intervenants, sont des outils précieux pour mon travail d'artiste et pour réfléchir sur les actions menées par l'association. Je retiens en particulier la mise en garde de Claire Bishop que je cite "''contre la réthorique populiste qui ferait de l'art de la participation et du collectif un art thérapeutique palliant les échecs des politiques sociales, la solution est de regarder ces actions comme de l'art. Dans les oeuvres qui font du public un médium, l'éthique et la morale ne seront jamais totalement en retrait. L'enjeu est cependant de raconter ces expériences au plus proche de leur régime esthétique." 

 

Pour plus d’informations, les Actes du Colloque sont en vente à la Librairie du MacVal.

Intense Proximity !

Info Expo / Grand Palais / Avril 2012

Soup / No soup : La performance de Rirkrit Tiravanija, premier évènement public de la Triennale, pendant le week-end de Pâques 2012 au Grand Palais à Paris.

Rikrit Tiravanija est un artiste contemporain de notoriété internationale qui transforme la nef du Grand Palais en un énorme banquet convivial samedi 7 avril 2012 de midi à minuit. Rirkrit s'est fait connaître en créant des moments de convivialité et d'échanges par des actions simples centrées sur le partage de la nourriture, principalement dans des galeries , depuis près de 20 ans. C'est la première fois qu'il présente ce projet à Paris. Je participe bénévolement pour servir la soupe de 18h à minuit. Ambiance zen, souriante, et pluriculturelle !


Immersion !

Info Exposition / Février 2012


In-Perception au Centquatre (jusqu'au 4 mars 2012). 

Antoine (10 ans), Juliette (7ans) et moi (chut!) avons expérimenté 3 installations de 2 artistes de notoriété internationale : Léandro Erlich et Ann Véronica Janssens. L'un provoque le vertige par des inversions d'architectures familières, l'autre vous fait perdre tout repère. Dans tous les cas, la participation de tous les sens est réelle et intéressante. 

Dynamo Fukushima par Yann Toma au Grand Palais

Info Exposition / septembre 2011


Au Grand Palais, dans le cadre des journées du patrimoine des 17 et 18 septembre 2011, Dynamo-Fukushima par Yann Toma.

Accompagnés par la communauté japonaise de France, les visiteurs du Grand Palais sont invités à venir investir leur énergie sous la nef dans une impressionnante course cyclique, ayant pour fil conducteur, la masse énergétique humaine ( ou "une dynamo humaine"). “Les spectateurs sont invités à être actifs et productifs au sein de cette œuvre tout en vivant un voyage immobile et métaphorique » selon Yann Toma. 16 000 personnes ont participé à ce dispositif “fédérateur et joyeux” !

Véronique Le Mouël - 20 septembre 2011

Nuage de mots d'Isabelle Bonté

20 septembre 2011 / Info Intérêt

Installé lors de la Nuit Blanche 2007, sous le titre "Heure bleue".

Œuvre de Social Computing, c’est-à-dire une œuvre de construction collective au moyen du téléphone portable. Le dispositif consiste en un écran de grande dimension, disposé face au public, sur lequel défile une question : « Qu’est-ce qu’exister ensemble ? » Chacun est invité à répondre par envoi de SMS depuis son téléphone portable. Chaque mot du SMS est mis dans un espace de données, puis apparaît sur l’écran : les mots les plus usités figurent à la périphérie et les moins employés au centre. De plus, la typographie des mots est plus ou moins large en fonction de leur fréquence. En envoyant des SMS, le visiteur devient acteur de la construction d’un espace social, par un instrument considéré jusque là comme individualiste. Des images en mouvement en contrepoint des mots viennent animer l'écran, images de ville où apparaissent et se dissolvent les ombres des passants.

Le ville sous un autre angle

20 mars 2011 / Sujet de réflexion par Louise Morin

Ugo La Pietra, Architecte, Designer et Artiste Italien né en 1938, occupa une place centrale au sein de la mouvance radicale en Italie. Il revendique l’inspiration des Autrichiens tels que Hans Hollein ou Walter Pichler, qui dans les années 60 remirent en cause le constructivisme et le fonctionnalisme et furent à l’origine de l’émergence de ce qu’on appellera plus tard le « Phénomène Hongrois ». Sa démarche, située à la frontière entre art architecture et design, s’exprime souvent dans la ville, questionnant la correspondance entre la forme architecturale et son « environnement spatial », un environnement que la perception va activer. Il n’y a d’œuvre qu’avec le spectateur qui l’active et l’architecture/objet s’incarne donc dans la temporalité de l’action. Ainsi, posté en différents endroits de la ville, le « Commutateur » (1970), structure élémentaire composée de deux planches de bois assemblées formant un angle modulable, permet à l’utilisateur de s’étendre sur l’une des deux planches inclinées afin « d’observer le monde sous un autre angle ». Le « Commutateur » est un outil de perception. Ugo La Pietra en concevra d’autres, convaincu que « réaliser des instruments pour le dépassement de la réalité codifiée est le premier passage pour arriver à une nouvelle société. » On peut cependant s’interroger sur la légitimité d’une telle œuvre dans un musée, l’objet devient-il une trace, au même titre que les croquis ou photographies qui permettent de replacer l’œuvre dans la temporalité de l’action ? Quel est alors son statut ?

Regard d'un artiste sur les favellas

17 janvier 2011 / Critique film d’artiste

"Women are heroes". Un film reportage de JR. Sortie le 12 janvier en salles.

JR est un artiste contemporain français. Il expose ses photographies dans la rue, qu'il qualifie de « plus grande galerie d'art au monde ». Son travail mêle l’art, l’action, traite d’engagement, de liberté, d’identité et de limite. Son film se déroule dans l'univers particulier des favellas des grandes villes du Brésil, d'Inde, du Cambodge ou du Kenya. Nous y découvrons des femmes prises entre des coutumes ancestrales et une modernité en marge. Les portraits sous forme d'interviews sont émouvants et magnifiques. L'artiste y dévoile son travail de photographe non sans un certain contentement, il déborde un peu, devient caricatural à vouloir trop en faire. Pourtant, il est aussi juste et passionnant, Je recommande ce film car il porte un regard différent sur ces favellas, et il fait aussi sentir ce fragile équilibre entre ce qu'est un artiste engagé qui réussit avec talent, et certains excès quand il tombe dans les pièges du succès et de la médiatisation.  J'ai envie de le voir comme un débordement d'énergie et d'enthousiasme qui n'enlève rien aux risques, engagements, et talents de cet artiste globe trotteur.